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À Genève, des solutions de financement pour atténuer la crise du logement

Le marché immobilier genevois traverse une période de pénurie sans précédent, affichant un taux de vacance parmi les plus bas de Suisse. Cette situation n’épargne pas les primo-accédants, confrontés à un parcours semé d’embûches. Pourtant, avec des stratégies adaptées et des solutions de financement sur mesure, l’accession à la propriété reste à portée de main. Voici un aperçu des options disponibles et des conseils pratiques pour naviguer efficacement dans ce marché exigeant.

Comprendre les types d’hypothèques

Pour bien entamer son projet immobilier, il est essentiel de se familiariser avec les différents types d’hypothèques proposés en Suisse. Les hypothèques fixes garantissent une tranquillité d’esprit maximale avec des taux d’intérêt figés pour une durée déterminée, généralement entre 5 et 10 ans. Actuellement, les taux pour une hypothèque fixe de 10 ans oscillent entre 1,25% et 1,5%.

À l’opposé, une hypothèque variable permet de tirer parti des fluctuations du marché, avec des taux ajustés tous les trois mois selon le taux SARON (Swiss Average Rate Overnight), actuellement juste au-dessus de 0,5%. Cette option peut s’avérer plus économique, bien qu’elle comporte un risque de hausse des taux.

Calculer sa capacité financière avec la règle des 1/3

Avant de vous lancer dans un achat, évaluer votre capacité financière est crucial. En Suisse, la règle des 1/3 stipule que les coûts liés à la propriété (hypothèque, intérêts et frais d’entretien compris) ne doivent pas excéder un tiers de votre revenu brut annuel.

Par exemple, pour un revenu annuel de 120 000 CHF, vos dépenses de logement ne devraient pas dépasser 40 000 CHF par an.

L’apport personnel et le recours au 2e et 3e pilier

Un apport personnel de 20% du prix d’achat est généralement requis en Suisse. Pour une propriété de 800 000 CHF, cela signifie un apport nécessaire de 160 000 CHF, dont au moins la moitié (10% du prix total, soit 80 000 CHF) en liquidités ou fonds propres « durs ».

Les fonds du 2e pilier (caisse de pension) et du 3e pilier (épargne privée liée) peuvent être mobilisés pour compléter cet apport, mais il faut en mesurer les conséquences fiscales et leurs effets sur la retraite avant tout retrait.

Amortissement direct vs indirect : quelle stratégie choisir ?

Deux options existent pour rembourser une hypothèque :

  • Amortissement direct : réduit progressivement le montant de l’hypothèque et les intérêts au fil du temps. Par exemple, avec un taux de 1,25%, amortir directement une hypothèque de 640 000 CHF permet des économies notables à long terme.
  • Amortissement indirect : les montants d’amortissement sont versés dans un compte de prévoyance (3e pilier lié), générant des avantages fiscaux et maintenant la déductibilité des intérêts hypothécaires plus longtemps.

Négocier avec les banques suisses

Pour obtenir les meilleures conditions, la négociation avec votre banque est une étape déterminante. Comparez plusieurs offres d’établissements financiers et utilisez ces comparaisons comme levier. Votre capacité d’épargne, la stabilité de votre situation professionnelle et un dossier clair renforceront votre position.

Un focus pratique pour les primo-accédants

Pour les primo-accédants, une préparation rigoureuse est essentielle : constituer l’apport, évaluer les options hypothécaires et comprendre les spécificités du marché genevois sont des prérequis. Faire appel à un courtier en hypothèques peut être une aide précieuse pour comparer les conditions et négocier auprès des banques.

En combinant stratégie, anticipation et accompagnement professionnel, devenir propriétaire à Genève reste un objectif atteignable, même dans un marché tendu. La clé réside dans une approche bien informée et une gestion prudente de ses ressources.